Le gouvernement togolais intensifie la sécurisation de Lomé. Dans un communiqué publié ce mardi, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a dévoilé une série de mesures visant à renforcer la sécurité dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL).

Ces dispositions, prises après une analyse de la situation sécuritaire dans la capitale, se concentrent sur le contrôle et la surveillance de la frontière ouest.

L’objectif est de préserver l’intégrité du territoire face aux menaces internes et externes, tout en luttant contre la criminalité sous toutes ses formes. Parmi les problèmes ciblés figurent le trafic de drogue, la traite des êtres humains, l’immigration irrégulière, la contrebande (carburant, gaz, médicaments, denrées), le trafic d’armes, l’exploitation illégale de ressources naturelles, ainsi que le vol de véhicules et motos utilisés à des fins criminelles.

Pour y répondre, le gouvernement a décidé de fermer tous les points de passage non autorisés et les brèches clandestines le long de la frontière ouest, de renforcer la surveillance et de réorganiser le maillage sécuritaire dans les zones frontalières.

Afin de maintenir les échanges transfrontaliers tout en sécurisant la zone, huit postes piétons ont été désignés pour les traversées à pied : Akpokploe, Yokoé Copegan, Lankouvi et Akato Viépé (ressort de Ségbé), ainsi que Kodomé, Casablanca, Todman et Adjinamoto (ressort d’Aflao).

Les passages en véhicules, motos ou tricycles ne sont autorisés qu’aux postes frontaliers officiels de Ségbé et d’Aflao. Toute infraction sera punie conformément à la loi.

Ces mesures seront progressivement étendues à d’autres régions du pays, selon les priorités définies par le gouvernement. Le ministre appelle les populations à respecter ces consignes, à collaborer avec les forces de l’ordre et les agents d’immigration, et à signaler toute activité suspecte au numéro gratuit 1014.

Nouvel Angle / Aimé SOUGLIMAN